01.05.2006 à 00h00 par |Source : Rédaction

Zuma

Zumaaaa ! J'invoque le puissant Quetzacoatl, divin serpent à plumes ! Mictatlantecuhtli, maître de l'inframonde, viens à moi ! Et toi Chalcchiuhtlicue, déesse de l'eau, n'oublie pas la Volvic ! Dépêchez-vous amis, congénères du peuple Paztèque ! Nous devons défendre Tenochtitlan, la cité aquatique, contre Cortés et ses sbires conquistadors ! En avant, pour Moctezuma ! Mais... Mais... C'est quoi cette grenouille bizarre ?

Coah ! Coah ! Coahtzacoahtl !

Avec Zuma, on s’immerge dans la culture aztèque, celle d’une civilisation antique d’Amérique centrale, malheureusement exterminée par les conquérants espagnols au 16ème siècle (oui, on n’a pas attendu le 20ème pour devenir cons). Tout le jeu s’inspire de cette culture si particulière, au travers de graphismes simples mais inspirés et de musiques bien plus recherchées que la moyenne sur le Live Arcade. Les rythmes sont vraiment entraînants et font de Zuma l’un des seuls titres où l’on ne va pas instinctivement chercher du côté de ses morceaux personnels.

La spirale infernale

Zuma est aussi intéressant si on lorgne du côté de son principe de jeu. On dirige une grenouille qui tourne à 360 degrés sur un axe fixe. Autour d’elle, des couloirs véhiculent des billes de couleurs différentes qui avancent inexorablement vers le centre du niveau. Le but est de les faire disparaître le plus rapidement possible, et de toute façon avant qu’elles n’atteignent la tête de mort centrale, synonyme de game over.

Pour que l’honneur des anciens reste sauf, la méthode est relativement simple : il faut faire disparaître les billes en en alignant au moins trois de même couleur. La grenouille en crache et il appartient au joueur de viser et de faire feu au bon endroit. Cela requiert une forte concentration et une grande rapidité, surtout dans les niveaux les plus difficiles. Il n’est pas toujours évident de placer les billes là où on en a envie et la frustration peut pointer le bout de son nez dans une partie accrochée, d’autant que l’avancée constante des billes rajoute indéniablement de la tension. Un joli challenge. Dommage qu’on le vende si cher. 800 points, ça fait presque 10 euros, ce qui peut sembler beaucoup si on s’attarde sur le contenu du titre de Pop Cap.

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