31.08.2006 à 21h57 par |Source : Rédaction

Time Pilot

Encore un jeu à classer dans la catégorie « plus de 20 ans » sur le Xbox Live Arcade. Cette fois-ci, nous en sommes presque à nous demander si Konami ne sélectionne pas ses jeux à la courte paille puisque Time Pilot fait partie des titres inconnus au bataillon pour la plupart des joueurs. Mal barré tout ça…

Le shoot’em up qui voyage mal dans le temps


Le saviez-vous ? A l’époque, les bases du shoot’em up n’étant pas encore tout à fait définies, les développeurs se permettaient parfois quelques fantaisies, comme c’est le cas avec Time Pilot que l’ont peut qualifier de shoot’em up multidirectionnel. Késako ? Et bien, plutôt que d’imposer au joueur un scrolling horizontal ou vertical, Konami a, cette fois, opté pour un mix des deux. Votre vaisseau peut donc se déplacer dans n’importe quelle direction. Original ? Oui. Efficace ? Pas vraiment (et d’ailleurs, c’est simple à vérifier lorsque l’on compte le nombre de shoot’em up de ce genre sortis à ce jour). Mais revenons à nos moutons. A bord de votre vaisseau du futur, vous devrez donc traverser diverses époques, à la road again, le slip et la ceinture bien attachés, et sauver le plus de pilotes parachutés. On a connu des scénarios plus inspirés (moins stupides également..), mais vous conviendrez que l’histoire dans un shoot, on s’en moque un peu… Allons droit au but, même si le concept pouvait paraître original au premier abord, une fois le pad en main, la maniabilité de votre vaisseau se révèle laborieuse et l’intérêt du jeu montre vite ses limites, du fait du rythme assez mou du jeu. Difficile, en effet, d’accrocher à un shoot peu nerveux… De plus, « old-school » oblige, point de tir automatique et obligation de marteler le bouton de shoot pour pouvoir espérer survivre. Quand on vous disait que les jeunes des années 80, c’était pas des lavettes… Dernier point, le jeu est totalement dénué de musiques, seuls quelques SFX viendront ponctuer le jeu. Déconcertant, n’est-il pas ? Le shoot’em up est un genre très bien représenté et les références du genre restent suffisamment nombreuses pour pouvoir nous épargner cette sous production de Konami, inspide à souhait et totalement dépassée.

Cacher la misère comme on peut

On pourra toujours essayer de sauver le titre en soulignant les quelques améliorations apportées. Pour le coup, une option vous propose de lifter les graphismes (rien de bien transcendant, ne vous affolez pas…) bien utile pour ne pas choquer les plus jeunes d’entre vous, peu habitués à de gros pâtés de pixels…. Des modes coopération et versus ont également été implantés, ce qui permettra au moins d’allonger la durée de vie, pour peu que vous accrochiez au jeu. Konami, vous l’aurez compris, aura élargi la culture vidéoludique de beaucoup d’entre vous en nous ressortant une énième fois Time Pilot (PSX et GBA y ont déjà eu droit il n’y a pas si longtemps) et vous aura également appris qu’un éditeur, aussi talentueux soit il, n’est jamais à l’abri d’une erreur (erreur de jeunesse, cela dit).

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