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06.09.2006 à 16h14 par |Source : Gamesindustry

Première réaction de Microsoft aux annonces de Sony

Ca n’a pas tardé : contacté par GamesIndustry, Neil Thompson, patron de Xbox UK, est le premier responsable Microsoft à s’exprimer sur les annonces effectuées par Sony plus tôt dans la journée.

"Nous savons combien il est difficile de mettre en branle un lancement mondial, donc nous ne sommes pas surpris que Sony ait fait machine arrière par rapport à ses plans initiaux, en raison de la technologie qu’ils essayent d’inclure dans leur console et qui a encore tout à prouver."

Microsoft a, depuis le début, émis des doutes sur le lancement mondial promis par Sony, un peu par réalisme, un peu par fièreté. Finalement, et comme pour la 360 en novembre et décembre dernier, c’est la difficulté de production d’un élément spécifique de la console (la diode laser du lecteur Blu-Ray)qui retarde tout le processus de fabrication. Résultat : pas de PS3 avant mars 2007 en Europe, mais également très peu de machines au Japon et aux Etats-Unis (500.000 contre 2 millions annoncés au lancement, 2 millions contre 4 annoncés pour fin 2006). Déjà prévues par Kaz Hiraï, les ruptures de stocks paraissent inévitables et devraient avantager Microsoft pendant les fêtes. Thompson ne s’en réjouit pourtant pas trop, arguant que PS3 ou pas, la Xbox 360 se vendra bien à Noël.

Les commerçants britanniques, eux, prévoient logiquement de meilleures ventes que prévu pour la 360 en fin d’année.Le contexte devrait aussi être bénéfique pour la Wii, alternative de non plus deux, mais une machine.

Pour terminer, Michael Pachter, mister analyse chez WedbushMorgan, pense que le déséquilibre entre le nombre de PS3 au Japon (100.000) et aux Etats-Unis (400.000) prouve que Sony veut avant tout implanter de la façon la plus solide possible son Blu-Ray outre-Atlantique. Selon lui, la demande pourrait rester supérieure à l’offre en Europe durant plusieurs mois après la sortie de mars. Néanmoins, l’impact sur le succès de la nouvelle PlayStation ne devrait pas en être fortement affecté, et le manque à gagner pour l’industrie compensé par les résultats deNintendo et Microsoft.

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