24.05.2007 à 14h07 par |Source : Rédaction

Double Dragon

Initialement sorti en 1987 chez Taito, Double Dragon se retrouve projeté sur le Xbox Live Arcade après être passé respectivement sur NES, Neo Geo, Megadrive, Amiga et autres anciennes plateformes de jeu. L'équipe d'Empire Interactive a su rester fidèle à la version d'origine tout en proposant une version HD du soft, agrémentée ici et là de quelques nouveautés musicales.

Coup d’tête-Manchette-Balayette !

Suite à un mythique coup de poing dans le ventre, à vous coucher un Hulk Hogan, Marian, petite amie de Billy Lee, vient de se faire enlever par le gang des Black Warriors. Accompagné de son frère jumeau, Jimmy, Billy est bien décidé à aller porter secours à sa dulcinée. Les deux frères, maîtrisant l’art martial Sousetsuken, ne se refusent jamais quelques distributions de pains et espèrent pouvoir très rapidement en découdre avec Willy, chef de gang des Black Warriors.

Ce guet-apens constituera la bonne aubaine pour vous essayer aux techniques de combat de rue et aux quelques combinaisons de coups que vous offre Double Dragon. Le but reste donc de bastonner tout ce qui vous passe sous la main, y compris votre frère jumeau si toutefois vous êtes assez teigneux ou plus simplement champion de la maladresse. Néanmoins, si vous vous lassez de vous abîmer les mains à refaire le portail des méchants version clavier de piano, rien ne vous empêchera de vous munir d’une batte de base-ball, d’un bidon, d’un bâton de dynamite, d’un rocher, ou encore d’un couteau, pour en venir à bout. Les quelques Boss qui interviendront ne poseront pas de réelles difficultés. En effet, la manchette, ou coup de coude si vous préférez, se trouve bien trop efficace et vous coucherez vos adversaires sans trop de soucis si vous en abusez tout au long de l’aventure. Pour le coup, la fidélité a été poussée à son paroxisme. La réelle difficulté, toute aussi suprenante qu’elle puisse paraître, tient au fait que le jeu rame comme ce n’est pas permis dès lors qu’on dépasse les trois ennemis affichés à l’écran. Par conséquent, la baston finale relève plus du calvaire que du plaisir. On aurait pu espérer mieux.

La coop’ c’est comme l’amour, ça rend aveugle… un temps.

Atout maître du jeu et du plaisir qu’il procure, le mode 2 joueurs ne réussira pas à gommer toutes les petites imperfections du soft. Bugs, ralentissements ou encore lag persistant selon les parties ne sont pas les bien venus lorsque nous savons que le jeu se finit en une vingtaine de minutes montre en main. C’est bien beau de se la jouer à la Francis Begbie de Trainspotting mais ça ne dure qu’un temps. Seuls quelques acharnés du succès tenteront l’expérience en solo pour afficher fièrement les 200 points qui s’y rattachent.

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