01.05.2006 à 00h00 par |Source : Rédaction

Bankshot Billiards 2

Ah, le billard... Loisir social par excellence, activité classe mais tendance en même temps, jeu intemporel qui séduit petits et grands. Il n'en fallait pas plus aux développeurs pour se mettre à programmer des titres faisant basculer cette institution du réel au virtuel. Sur le Live, Bankshot Billiards 2 affiche sa différence : c'est à la fois le soft le plus cher (pour le moment) mais peut-être le plus complet dans son domaine. Test, certifié sans mauvaises blagues sur queues, bandes, trous et boules (d'ailleurs on dit "bille" et pas "boule").

Cette salle de billard là mon vieux, elle est terrible !

A la manière de Ronnie O’Sullivan, champion émérite de snooker (vous savez, le truc compliqué qui passe tard sur Eurosport), Bankshot Billiards est un roc peu aisé à prendre en défaut.

Tout d’abord, le jeu propose un éventail de modes très complet, allant de la partie classique aux jeux un peu plus techniques (on peut même tenter des trickshots comme dans les shows). On peut justement regretter, pour les puristes, l’absence du snooker, d’autant que BB aurait pu sans aucun doute tenir le choc des exigences techniques d’un tel mode, comme on le verra par après. Pour l’heure, on n’oubliera pas de citer les modes multijoueur en local ou sur le Live, la présence d’une IA redoutable et paramétrable sans oublier les maintes et maintes options proposées, de l’aide au tir jusqu’à la couleur des menus et du tapis de la table en cours de partie. L’interface est fort sympathique et les graphismes tout à fait acceptables, bien que logiquement dépouillés (on n’aurait pas craché sur quelques femmes nues ou explosions sanglantes, mais bon…)

Vas-y, comme je maîtrise veugra au yarbi !

L’intérêt de tout ce qui a été dit ci-dessus serait absolument nul si BB n’était pas un modèle de technicité, mais c’est en réalité tout à fait l’inverse. c’est bien simple : on peut absolument tout faire. Tirer fort, en douceur, mettre de l’effet en tapant la bille par-dessus, par-dessous ou sur les côtés, etc. Niveau commandes, c’est ergonomique, et comme le stick ne permet pas d’être des plus précis lors des réglages, maintenir la gâchette droite enfoncée rend possible les ajustements les plus pointus. Un vrai bonheur, peut-être pas super accessible dès le départ, mais absolument grisant sur la durée.

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