1st Look

23.02.2004 à 14h45 par - Rédacteur

Splinter Cell : Pandora Tomorrow-

Un mois avant sa sortie, Splinter Cell : Pandora Tomorrow nous arrive dans une version preview qui, malgré l’absence de mode Xbox Live, permet d’en savoir davantage sur l’aventure solo et les diverses missions que Sam Fisher devra remplir pour (re)sauver le monde. Après quelques heures de jeu, une centaine de gardes assommés et un claquage aux ischio-jambiers pour avoir voulu imiter notre vieux baroudeur et son split jump, voici mes premières impressions.

Le premier niveau est un tutorial déguisé, et il sera pour le joueur que vous êtes une bonne occasion de se remémorer les commandes et d’apprendre les nouveaux mouvements disponibles. Premier constat, le jeu est magnifiquement sombre. Inutile de compter y jouer sans fermer les volets, car le moindre reflet sur l’écran gêne copieusement et empêche de bien distinguer l’action. Ce «défaut» faisait déjà partie intégrante du premier Splinter Cell, et il est ici décuplé, car même en se postant à côté du grosse source de lumière il est difficile d’avoir une totale vision de votre entourage sans mettre les lunettes de vision nocturne. J’aimerais que la prochaine génération de jeux d’infiltration ne se déroule pas dans une totale pénombre, ça finit par nuire un peu à la crédibilité de l’intrigue je trouve (souvenez-vous des bureaux de la CIA, totalement dans le noir… on se demande qui peut bien bosser dans de tels locaux non?). Bien sûr, je ne suis pas allé au bout du jeu et il est toujours possible que certaines missions se déroulent dans une clarté aveuglante, mais j’en doute, étant donné le moteur du jeu qui se base presque exclusivement sur la gestion de la lumière.



Voilà, c’était la partie très personnelle de ma relation avec Splinter Cell, et bien sûr je sais que beaucoup ne seront pas du même avis que moi et apprécieront de jouer les démons de minuit en tabassant des ennemis en profitant de la faible lumière d’un clair de lune. En parlant de lumière, sachez qu’on retrouve beaucoup d’éclairages dynamiques (lampe qui se balance, machin-bidule qui clignote…) qui, même s’ils ne sont pas soumis à un moteur physique propre (une lampe allumée n’éclairera pas ailleurs qu’à l’endroit désigné par le programme, du précalculé en somme), sont du plus bel effet et occasionnent quelques situations sympathiques que je me garderai bien de vous dévoiler ici. Bonne nouvelle, les lampes indestructibles ont disparu; souvenez-vous de ces lumières qui, pour une raison inconnue du joueur (enfin parce que les développeurs l’avaient décidé), refusaient de s’éteindre malgré plusieurs bastos dans le buffet… vous les remettez? Et bien c’est de l’histoire ancienne, car dans Pandora Tomorrow toutes les sources de lumière (sauf le soleil, à moins de débloquer l’arme qui fait des nuages de Matrix) sont destructibles. Finies les zones de non droit.

A part ça, le jeu n’a pas réellement évolué techniquement. On retrouve le même cachet visuel et une ambiance globalement identique. Pandora Tomorrow n’est donc pas une nouvelle claque technologique, même si les environnements ont évidemment subi un ravalement de façade bienvenu. Pour dissiper les doutes qui pourraient vous assaillir à la lecture de la phrase précédente, je tiens quand même à ajouter que PT reste un très beau jeu…



Pendant les vacances à la Martinique qu’il s’est octroyé après sa précédente mission, Sam a eu tout le loisir d’apprendre de nouveaux gestes. Pour pouvoir grimper plus facilement aux cocotiers il a inventé le split jump, variante de son grand écart entre deux murs, qui lui permet maintenant de se hisser encore plus haut quand le décor l’autorise. Il peut aussi faire la figure dite du «cochon penduvariante lâché des mains » lorsqu’il est accroché à un câble, figure diablement utile pour dézinguer des ennemis même avec la tête en bas (attention à ne pas trop rester dans cette pose sous peine de vomir sur la tête de l’ennemi, et donc de se faire repérer… je déconne, hein Shann). Fisher a aussi appris à siffler, et ça l’aide énormément pour attirer des galoupiots dans les bois, mais ça marche aussi avec les gardes, à voir donc.

Le multi-passing (possibilité de passer par plusieurs chemins) mis en avant par Ubi ne m’a pas encore sauté aux yeux, car même si l’on peut passer par divers endroit dans le train Paris-Nice (sous, dans et sur le wagon), son utilité dans un tel niveau est assez discutable. Les 2/3 autres niveaux que j’ai traversés n’offraient pas de tels choix, en tout cas.




Conclusion, les amateurs du premier Splinter Cell devraient pouvoir se jeter sur Pandora Tomorrow. Le mode solo, s’il ne diffère pas énormément du premier dans son déroulement, saura offrir un bon challenge aux amateurs d’infiltration/espionnage. Ceux qui attendent le mode multijoueurs via Xbox Live (ultra prometteur) devront attendre un peu plus longtemps pour se décider, car la partie solo du titre ne les satisfera probablement pas s’ils n’ont pas apprécié le premier jeu.

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